UN CONSEIL SCIENTIFIQUE CORROMPU ?..

Publié le par Collectif Feignasse

 

Le fameux conseil scientifique du gouvernement, composé de onze spécialistes, dont le Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Bichat, qui a refusé de tester la chloroquine dans un large essai clinique officiel.
Pour se justifier, il avait invoqué des « problèmes d’interactions médicamenteuses avec d’autres traitements chez des patients en réanimation, et l’existence d’effets secondaires de la chloroquine ». Certes il y a des effets secondaires graves si on ne respecte pas la posologie, mais c’est un médicament qui a largement été utilisé.

En fait, le Pr Yazdanpanah voulait privilégier deux autres médicaments :
le Remdesivir, un anti-viral qui n’est pas encore commercialisé, du laboratoire Gilead ;
le Kelatra (seul ou avec de l’interferon bêta), un anti-VIH du laboratoire Abbott Laboratories (AbbVie), ces laboratoires sont tous de grosses entreprises américaines.

Pourquoi ? Le Pr Yazdanpanah est rémunéré par Gilead et AbbVie… ainsi que par d'autres compagnies pharmaceutiques, dont il est membre du CA. Il est à la tête d’un groupement mondial de recherche autour des maladies infectieuses, consortium de financeurs internationaux, le GloPID-R, dont fait partie l'Institut Pasteur.

Voilà un homme qui a quelques conflits d’intérêt, mais que les autorités ont choisi d’écouter, lui que la macronie a chargé d'aller diffuser la "vérité" sur toutes les chaines d'infos.
Il faudrait creuser sur les dix autres membres de ce conseil. Bruno Lina dirige un laboratoire associé à l'Institut Pasteur et Simon Cauchemez est chercheur à l’Institut Pasteur...

On comprend mieux pourquoi le Pr Didier Raoult, expert mondialement reconnu en matière de maladies infectieuses, a claqué la porte de ce conseil contestable.

 

 

DIDIER RAOULT CLAQUE LA PORTE
DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE MACRON

Le patron de l’IHU Méditerranée Infection a bravé l’opinion majoritaire de ses pairs en ouvrant son établissement au dépistage massif du Covid-19 et au traitement à l’hydroxychloroquine « des malades fébriles ». Plusieurs centaines de Marseillais font encore la queue devant l’institut ce mardi.

La rupture est cette fois consommée entre Didier Raoult et le gouvernement : « Je ne participe plus au Conseil scientifique réuni autour d’Emmanuel Macron » a annoncé ce mardi matin aux Échos le patron iconoclaste de l’IHU Méditerranée Infection. En désaccord depuis des semaines avec la politique de confinement qu’il qualifie de moyenâgeuse, il martèle qu’il faut des moyens de dépistages massifs à l’échelle nationale pour détecter les cas suspects, isoler et traiter les patients positifs. Comme en Corée du Sud : le pays a fait état lundi du plus faible nombre de nouveaux cas quotidiens de contamination au coronavirus depuis fin février et alimente désormais l’espoir d’un contrôle de l’épidémie.

Au total, depuis le premier cas d’infection le 20 janvier, seules 8.961 personnes ont été contaminées dans le pays qui n’a déploré que 110 décès, soit un taux de létalité légèrement supérieur à 1 %. Et le 13 mars, les autorités ont fait savoir que le pays, pourtant le deuxième le plus touché après la Chine en Asie, connaissait davantage de cas de guérison que de nouvelles infections.

La population a pourtant continué à se déplacer en Corée du Sud. Mais chacun était invité à respecter la distance sociale, à éviter les rassemblements et à porter un masque dans la rue. Près de 500 établissements de santé ont été habilités à pratiquer des tests de dépistage à raison de 10.000 au total par jour. “Cette stratégie a permis de s’attaquer aux nouveaux foyers avant qu’ils débordent. Ce doit être notre modèle”, a tambouriné Didier Raoult à chaque réunion du Conseil scientifique qu’il a suivie. Presque 300 000 personnes ont été testées au total en Corée du Sud. Au 15 mars, elles n’étaient que 36 000 en France avec environ 2 500 tests quotidiens réservés aux cas les plus sérieux.

Pour faire valoir cette position, Didier Raoult a engagé lundi un bras de fer avec le gouvernement en décidant, au nom du serment d’Hippocrate (le texte fondateur de la déontologie médicale), d’ouvrir son IHU au dépistage massif des malades fébriles. Plusieurs centaines de Marseillais ont encore bravé les mesures de confinement pour réaliser cet examen ce mardi.

L’institut a ainsi dépisté un millier de cas positifs depuis qu’il pratique systématiquement ces tests. Tous les cas “de modérés à sévères” ont été traités à l’hydroxychloroquine. “Avec succès”, selon le professeur. “Je suis sur le terrain, pas devant des statistiques. Ne vous inquiétez pas, ça marche !”, répond-il à “ses détracteurs de plateau télé”. Tous les cas traités sont soigneusement répertoriés, et suivis. La compilation de ces “données clandestines” collectées en dehors d’un essai clinique dûment normalisé, devrait livrer ses conclusions dans quelques jours.

https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/exclusif-coronavirus-didier-raoult-claque-la-porte-du-conseil-scientifique-de-macron-1188372

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