LES SCIENCES À L’ÉPREUVE DE LA PANDÉMIE

Publié le par Collectif Feignasse

 

(...) Que les médias dominants, au plus fort de la crise, aient tu ou minimisé les voix critiques s’avère problématique. Les comptes-rendus unilatéraux et la tentative de cataloguer ces voix comme des « théoriciens du complot » sont inexcusables. Ces pratiques violent les principes journalistiques de l'indépendance et de la présentation équilibrée des points de vue. (...)

En tant que chercheur en sciences sociales, je fus pourtant dès le début consterné: « Comment pouvait-on effrayer la moitié de la planète en diffusant deux indicateurs totalement erronés ? » En effet, la statistique additionnait aussi bien les décès « à cause » du virus que ceux « avec » le virus.

La comparaison avec le nombre de décès dans l’ensemble de la population durant une période de grippe sévère – la surmortalité – n’aurait-il pas constitué un indicateur peut-être moins spectaculaire mais beaucoup plus fiable ?
Plus trompeur encore le fait de présenter le nombre des testés positifs comme un indicateur de la progression de la pandémie. Ces données mesurent plutôt le nombre de tests effectués que celui des personnes infectées, du moins aussi longtemps qu’augmente le nombre de tests et que le choix des sujets testés ne se fait pas de manière aléatoire. (...)

C’est pourquoi les scientifiques ne devraient oublier ni les limites de leur savoir ni le principe du « doute systématique » et les assumer face à l’opinion publique, même en « situation extraordinaire ». (...)

Wolf Linder
professeur émérite de sciences politiques à l'Université de Berne

https://www.infosperber.ch/Artikel/Gesellschaft/Wissenschaftler-sollen-zu-den-Grenzen-ihres-Wissens-stehen

UNE CORRUPTION MONDIALE

Professeur Christian Perronne, le 24 juillet 2020
https://youtu.be/UaUW3c9NoD0

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