POUR VIVRE BIEN, VIVEZ PLUS SALE !
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Le Dr. Hamblin, médecin américain spécialisé en santé publique et médecine préventive, pointe les risques bien réels pour notre santé qu’ont entraîné « l’obsession de la propreté » et la « sur-aseptisation » de nos vies quotidiennes.
Il faut avoir conscience que le rituel, anodin en apparence, de la douche du matin, est en réalité le théâtre d’une guerre extrêmement sournoise que nous déclare l’industrie de la cosmétique.
Aujourd'hui la plupart des gens ont pris l’habitude de se laver les cheveux et la peau avec du savon et du shampoing, qui éliminent les matières grasses naturelles (sébum), puis de remplacer ces matières grasses par des hydratants et après-shampoings synthétiques…
Le plus aberrant est que la plupart des lotions sont bien moins efficaces que le sébum, et que la plupart d’entre elles sont chargées d'agents toxiques : PEG (polyéthylène glycol), PPG (propylènes glycols), BHT, SLS (Sodium Lauryl Sulfate, des tensioactifs), des dérivés de la pétrochimie (Petrolatum et Paraffinum liquidum), etc.
En définitive, le Dr. Hamblin nous rappelle simplement que la douche quotidienne est un phénomène relativement nouveau et largement dû à la réclame publicitaire, qui a réussi une fois de plus à nous inventer des « besoins » totalement inutiles. Et certainement pas sans danger.
Il existe en effet des risques à plusieurs niveaux, et cela commence par la perturbation de votre équilibre microbien. Les répercussions à long terme de ce déséquilibre sont encore à l’étude, mais éliminer les bonnes bactéries de votre peau pourrait empirer certains problèmes de peau comme l’eczéma. C’est ce qu’a montré une étude étonnante parue dans la revue médicale JCI Insight (2).
La peau se débrouille très bien toute seule, comme le fait remarquer le Dr. Casey Carlos, du département de dermatologie de l’Université de San Diego, en Californie :
« Il est très difficile de convaincre les gens d’utiliser du savon uniquement sur les parties qui en ont besoin... Ils ne réalisent pas que la peau se débrouille assez bien pour se nettoyer toute seule. »
ATTENTION À L’ÉPIDÉMIE GÉNÉRALE DE PROPRETÉ !
« Nous avons aseptisé notre vie quotidienne et notre corps en livrant notre sort aux désinfectants, en passant la plupart du temps à l’intérieur, et en nous ruant sur les antibiotiques chaque fois que nous nous sentons malades. »
« Aujourd’hui, nous savons que la vie dans un environnement trop stérile rend notre corps plus vulnérable à la maladie, et non l’inverse » (3).
Dr Josh Axe, nutritionniste mondialement reconnu.
Ce qui nous manque aujourd’hui, ce sont les « vieux amis » : « bactéries commensales et mutualistes, et autres microbes présents dans notre flore intestinale », qui aident à renforcer notre réponse immunitaire.
Ainsi, des chercheurs de l’Institut de technologie de Californie ont montré que la récente augmentation de 7 à 8 fois du taux de maladies auto-immunes (comme la maladie de Crohn, le diabète de type 1 ou la sclérose en plaques) est directement liée à l’absence de microbes bénéfiques dans notre intestin.
En aseptisant nos vies, nous privons notre corps d’une plus grande exposition aux bonnes bactéries, ce qui permettrait de renforcer notre système immunitaire.
« Intégrer davantage de microbes bénéfiques dans notre vie, à chaque étape, peut améliorer l’équilibre des bactéries dans notre intestin, empêchant les souches dangereuses de s’insinuer et maintenir un effectif de bons microbes suffisant pour défendre la muqueuse intestinale ». Dr Axe.
Or, on connaît le lien entre une muqueuse affaiblie et des pathologies comme l’obésité, le diabète, et même des troubles psychologiques comme la dépression, voire l’autisme !
Vivez plus sale ! D’abord, bien sûr, évitez les agents qui aggravent la situation : additifs chimiques, sucre, antibiotiques autant que possible.
Mangez des aliments riches en probiotiques, comme le kéfir, la choucroute, le yaourt, des légumes fermentés...
Vivez dehors, plongez les mains dans la terre et consommez du miel cru et du pollen d’abeilles. Ces expositions graduelles et naturelles aux microbes contenus dans le miel et le pollen « changent votre intestin et aident votre système immunitaire à s’adapter à son environnement » (4). Le miel aurait un effet prébiotique, en améliorant la croissance et la viabilité des bifidobactéries et des lactobacilles de la microflore intestinale (5).
Adoptez, si vous n’en avez pas, un animal de compagnie. L’animal rapporte en effet avec lui des microbes à l’intérieur de la maison, qui favorisent les micro-expositions à petites doses de l’enfant et aident à stimuler l’immunité.
Mangez de la saleté ! Les organismes présents dans le sol favorisent la santé de l’intestin et le système immunitaire.
Gabriel Combris (extraits)
https://www.directe-sante.com/medecin-sale/
—
[1] https://french.mercola.com/sites/articles/archive/2016/09/27/arreter-de-se-laver.aspx
[2] First-in-human topical microbiome transplantation with Roseomonas mucosa for atopic dermatitis, Mai 2018, JCI insights.
[3] Dr. Josh Axe. « Salement bon pour la santé. Un régime bactérien pour renforcer notre système immunitaire ».
[4] Dr Josh Axe, op.cit
[5] Sanz ML, Polemis N, Morales V et coll. In vitro investigation into the potential prebiotic activity of honey oligosaccharides. J Agric Food Chem, 2005.