MARCHE DES LIBERTÉS

Publié le par Collectif Feignasse

 

 

Samedi 28 novembre 15 h Jean Jaurès à St-Étienne

Suite au succès du rassemblement du samedi 21 novembre 2020 contre la loi de sécurité globale réunissant plus d’un millier de stéphanois.es les syndicats de la CNT de la Loire s’inscrivent dans la dynamique entamée par les organisateur.rice.s et participant.e.s de cette mobilisation.

C’est pourquoi nous lançons un nouvel appel au rassemblement le samedi 28 novembre à 15 h place Jean Jaurès, à St-Étienne. Notre objectif est de réaffirmer que face à un projet ultra-militarisé et sécuritaire une alternative est possible, celle de la liberté et des droits de l’Homme !

En effet, cette loi va permettre de dissimuler les violences policières, accroître la vidéo-surveillance, mettre en place une reconnaissance faciale en temps réel et donner plus d’autorité à la police municipale. Un tout qui va conforter la police et l’État dans leur usage excessif de la violence et dans leur impunité vis-à-vis de la justice.

Une peine de prison et jusqu’à 45 000 € d’amende serait alors encourues pour le simple fait d’avoir diffusé des images d’un.e policiers.ère, même si celui/celle-ci est responsable de violences.

Certains articles de cette loi permettront l’autorisation et la généralisation de l’usage des drones de surveillance ainsi que la mise en place de la reconnaissance faciale sur une manifestation, ce qui représente une atteinte forte au droit de manifester et une menace de répression constante pour les militant.e.s.

Au-delà de ces article entamant la liberté de la presse et plus généralement grippant les mécanismes qui permettent d’affirmer que la France est le pays des droits de l’Homme et de la liberté, le projet de loi sécurité globale porte une vision de la sécurité rétrograde et autoritaire. Cette loi crée une situation de subordination de la démocratie par la sécurité ; ce qui est sérieusement inquiétant pour l’avenir de notre pays en laissant des pouvoirs incontrôlés à l’appareil étatique, en amenuisant nombre de droits dans la vie de tous les jours, et en empêchant les moyens de contestation démocratiques d’avoir lieu de manière aboutie.

Nous ne tolérons plus que nos libertés soit piétinées ! Nous ne tolérons plus le monopole de la violence qu’exercent l’état et sa police ! Nous ne tolérons plus la mise en place d’une pseudo justice qui se contente de condamner les opprimé.e.s !

RETRAIT TOTALE DU PROJET DE LOI SÉCURITÉ GLOBALE !
Les mauvais jours finirons...
A bas la l’état policier !

http://www.cnt-f.org/cnt42/article2008.html
(Manifestation déclaré en préfecture)
http://www.cnt-f.org/cnt42/IMG/pdf/attestation_de_deplacement_derogatoire.pdf

 

Premières organisations appelant au rassemblement.

CNT, CNT JEUNES, CGT, FSU, FO, SOLIDAIRE, ALTERNATIBA, COMITÉ ANTIFA SAINT-ÉTIENNE, JEUNESSE COMMUNISTE 42, NPA, ENSEMBLE St-Etienne, LIBRE PENSÉE, LIGUE DES DROITS DE L’HOMME, HALTE AU CONTRÔLE NUMÉRIQUE

 

 

La loi dite de Sécurité Globale vient d'être votée en première lecture à l'Assemblé Nationale. Cette loi, au-delà de l'interdiction de diffusion d'images de la police (article 24), renforce considérablement les pouvoirs de surveillance des forces de l'ordre, notamment à travers la légalisation des drones (article 22), la diffusion en direct des images des caméras piétons au centre d'opération (article 21), les nouvelles prérogatives de la police municipale (article 20), la vidéosurveillance dans les hall d'immeubles (article 20bis).

Mais cette loi n'est que la première pierre du vaste chantier de la Technopolice qui se prépare. Quelques jours avant le vote de la loi Sécurité Globale à l'Assemblée Nationale, le ministère de l'Intérieur présentait son Livre blanc qui révèle la feuille de route du ministère de l'Intérieur pour les années à venir.

Comme l'explique Gérard Darmanin devant les députés, la proposition de loi Sécurité Globale n'est que le début de la transposition de ce Livre Blanc dans la législation. Cette première loi et ce Livre Blanc ont pour objectif d'accroître, à tous les niveaux, les pouvoirs des différentes forces de sécurité : la police nationale, la police municipale, la gendarmerie et même les agents de sécurité privée qui seront dotés de nouvelles compétences et pouvoirs.

Ceci à travers une multitude de projets plus délirants et effrayants les uns que les autres : analyse automatisée des réseaux sociaux, gilets connectés, lunettes ou casques augmentés, interconnexion des fichiers biométriques (TAJ, FNAEG, FAED...), lecteurs d'empreinte digitales sans contact utilisés lors de contrôles d'identité, recherche sur la reconnaissance vocale et la reconnaissance d'odeurs, et enfin l'intensification du déploiement de la reconnaissance faciale dans l'espace public.

Les drones de police, autorisés par la loi dite de Sécurité Globale, sont présentés comme une révolution, qui modifierait radicalement les pouvoirs de la police en lui donnant une capacité de surveillance totale, capables de pallier aux limites de la présence humaine, capables de détecter chaque infraction, à moindre coût et en toute discrétion.
Il ne s'agit pas d'améliorer le dispositif de vidéosurveillance déjà existant, mais d'un passage à l'échelle qui transforme sa nature, engageant une surveillance massive et encore plus invisible qu'actuellement de l'espace public. La Surveillance Globale est en marche.

Opposons-nous à la Surveillance Globale, à l'État Technopolice, à ce futur qui n'est pas le nôtre. Le 28 novembre prochain manifestons notre opposition.

Appel de La Quadrature du Net

 

 

HALTE À LA DÉRIVE SÉCURITAIRE

Retrait de la proposition de loi sur la sécurité globale

L'expulsion d'émigrés regroupés place de la République à Paris par des forces de police s'est effectuée lundi 23 novembre dans des conditions d'une brutalité totalement inacceptable. Les manifestants qui cherchaient à les protéger ont été victimes de cette violence déchaînée.

Le ministre Darmanin a fait comprendre que les policiers coupables de voies de fait inadmissibles seraient sanctionnés. Il n'en reste pas moins que le préfet de Paris Didier Lallement, au mépris de l'évidence, nie tour excès de la part de ceux qui relèvent de son autorité.

Nous dénonçons l'impuissance de l'État devant certains chefs de la police.

Au cours de son intervention le soir du mardi 24 novembre, le chef de l'État a soigneusement évité de parler des libertés démocratiques qu'il met à mal toujours un peu plus, au point que l'ONU s'en émeuve et que la presse étrangère s'étonne et s'inquiète de cette dérive autoritaire. L'atteinte à la liberté de la presse et au droit des journalistes à filmer marque ce projet d'une flétrissure indélébile.

Nous demandons le retrait de la proposition de loi relative à « la sécurité globale ». Ce texte contient de nombreuses atteintes à nos libertés publiques notamment sur des questions liées au droit à la vie privée, à la liberté d'informer ; il remet en cause la liberté de manifester.

On sait aussi que vient d'être votée une loi qui détruit les franchises universitaires dont l'Université de France pouvait se prévaloir depuis des siècles. Lourdes amendes et peines de prison sont désormais la règle pour empêcher les assemblées générales d'étudiants dans les locaux universitaires.

Il est temps que les principes républicains de la France des droits de l'homme retrouvent force et vigueur.
En conséquence, La Libre Pensée et La Ligue des droits de l'homme se joignent aux organisations qui appellent la population au rassemblement le samedi 28 novembre à 15 h place Jean Jaurès à St-Etienne

Appel de la LDH de Saint-Etienne


SUSPICION PARTOUT
LIBERTÉ NULLE PART !

FAUT PLUS DE GOUVERNEMENT ! Chanson anarchiste de François Brunel de 1889.

 

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